Campus de Dijon

Connue dans le monde entier pour sa moutarde, Dijon peut s’enorgueillir d’un formidable centre historique largement piéton. Son impressionnante tour Philippe-le-Bon est comme un phare, redonnant du panache et un peu de folie médiévale à la vieille cité des Ducs. Le quartier du musée est le point de départ d’une balade dans le temps, des maisons à colombages aux couleurs retrouvées jusqu’aux jardins et cours cachés des hôtels particuliers.

Dédié à la fois au tourisme, à la culture et au commerce, la Cité de la Gastronomie et du Vin valorise l’Art culinaire français inscrit au Patrimoine de l’Unesco depuis 2010. À Dijon, chacun peut choisir sa façon de vivre : dans le passé, dans le présent et déjà dans le futur, inscrit dans le registre durable d’une métropole qui a déjà tout d’une grande. Ce ne sont pas les 32 000 étudiants qui l’animent qui diront le contraire.

Petite sélection :

L’Alhambra : 3, rue Marceau.  Un des rendez-vous incontournables pour ceux qui aiment déjeuner dans un décor de bistrot, tenu par une patronne au franc-parler. C’est ouvert du café-croissant à l’apéro-saucisson. Top à midi en tout cas.

La Causerie des Mondes : 16, rue Vauban. Toutes les générations se retrouvent en terrasse ou sur les chaises dépareillées de cette ancienne librairie. Un salon dijonnais où l’on cause, boit, mange bio et bon à la fois. Cuisine de marché parfumée le midi, desserts qui méritent qu’on y revienne l’après-midi et ambiance sympa à toute heure.

La Menuiserie : 28, rue des Godrans. Un bistrot de copains qui propose à prix doux une cuisine simple, savoureuse et engagée. Qu’ils soient à boire ou à manger, les produits sont au maximum locaux et surtout bio. Le soir, grignotages à l’ardoise pour un apéro prolongé.

L’Âge de Raisin: 67, rue Berbisey. Ici, le bonheur est dans l’assiette et la gouaille dans la salle ! La nappe vichy à carreaux rouges et la caricature des Tontons flingueurs donnent le ton. On se tutoie très vite .Que du bon, de l’authentique ! Des vins sélectionnés avec amour, des plats mitonnés avec soin, et des assiettes de charcuterie qui donnent soif.

Petite sélection :

Si le soleil incite à se poser sur une terrasse, choisir celles de la place François-Rude, rendez-vous du Tout-Dijon, du café du matin à l’apéro du début de soirée. Les maisons anciennes qui la bordent accueillent toutes un bar ! Faute de place au soleil, allez on trouve refuge dans les rues voisines ou autour des halles autre lieu de vie incontournable du centre ancien avec la rue des Godrans à 2 pas.

Q Bistrot Dijon : 6, rue Quentin Face aux halles, le bistrot incontournable à l’image de sa super terrasse. Bons vins de petits producteurs, servis au verre, pour pas chers. Pour grignoter, belles planches de charcuterie et de fromage, en provenance directe des halles.

Dans le quartier Berbisey-Zola, l’un des derniers coins un peu populaires du centre-ville, pas mal de bars fréquentés par la jeunesse dijonnaise. La place Émile-Zola, avec la version dijonnaise des Berthom et le Barbarian’s, pour les amateurs de bières et d’ambiance, et la rue Berbisey, où les fans d’Yves Jamait retrouvent leur chanteur dijonnais préféré au bar L’Univers.

Lieux culturels incontournables :

Le MBA-Musée des Beaux-Arts métamorphosé : l’un des plus anciens musées de France, installé pour partie dans le palais des Ducs de Bourgogne. Le parcours chronologique mélange les techniques et les disciplines artistiques afin de faire dialoguer peintures, sculptures, objets d’art, mobilier et vestiges archéologiques. Cartels, tables multimédia, audioguides... autant d’outils pour faciliter le parcours tout au long de cette succession de salles reconstruites du sol au plafond, et fortes de 1 500 œuvres révélant les grands jalons de l’histoire de l’art européen, mais aussi bourguignon, comme il se doit.

Le musée de la Vie bourguignonne : 17, rue Sainte-Anne. Un des musées les plus attachants de la ville et gratuit, de surcroît. Collection étonnante d’objets pour plonger au cœur de la vie quotidienne du XIXe s, rassemblée dans les pièces entourant l’ancien cloître du monastère des Bernardines. Toute une rue commerçante de la fin du XIXe et du début du XXe s a été reconstituée au 1er étage. Il ne s’agit pas d’une simple enfilade de devantures, mais d’une atmosphère de rue où l’on découvre ici un atelier de fourrure, là une blanchisserie, une pharmacie... Des enseignes, des affiches en font revivre d’autres.

La Cité internationale de la gastronomie et du vin : rue du Faubourg-Raines. Un projet colossal multiple aussi : déployé sur 6,5 ha, le site comprend les bâtiments historiques de l’ancien hôtel-Dieu, des chapelles restaurées et des parties modernes. Au centre, la canopée regroupe les boutiques du « village gastronomique », tandis qu’un espace est dédié aux master-class et aux concours de chefs. La Cité met ambitionne de mettre en lumière au gré de différents espaces d’exposition et de dégustation les 2 reconnaissances Unesco : le repas gastronomique et les climats de Bourgogne. La Cité accueille aussi un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine présentant le CV complet de Dijon, une école de cuisine pro, une école des vins et un hôtel. Plus qu’un lieu à visiter, c’est un lieu à vivre.

Le musée Magnin: 4, rue des Bons-Enfants. Cette belle collection de peintures françaises et étrangères léguée à l’État en 1938, avec l’hôtel particulier du XVIIe s est un musée en soi avec sa remarquable cage d’escalier du XVIIe s et son mobilier d’époque. Entre chambres, boudoirs, salons et alcôves, on goûte avant tout au charme hors du temps de cet édifice. Œuvres des écoles italienne, flamande, hollandaise et française, du XVIe au XIXe s, ainsi que des meubles et objets d’art, le tout réuni par les amateurs d’art Maurice et Jeanne Magnin au XIXe s.

Pour se distraire et s’aérer la tête

Le parc de la Colombière : cours du Parc. À la périphérie sud-est de Dijon, vers Longvic. Les « allées du Parc », longue avenue bordée de nombreuses maisons du XIXe s, mènent jusqu’à l’ancienne résidence d’été du prince de Condé. Dès 1688, il avait mis le domaine de la Colombière à la disposition des citadins, lançant la mode des jardins publics. Ce parc à la française, réalisé par un élève de Le Nôtre, reste un des lieux de promenade favoris des Dijonnais.

Le jardin de l’Arquebuse : 14, rue Jehan-de-Marville. Pour y arriver depuis la gare ou la ville, agréable balade à travers le jardin botanique. Délicieuse flânerie dans l’univers de la biodiversité végétale sauvage et cultivée. Le ruisseau du Raines, avec ses cygnes et sa collection vivante d’anatidés (des canards, quoi !), sépare le pôle botanique d’un arboretum où les écureuils sautillent parmi des arbres rares et parfois centenaires. On y trouve un hôtel à insectes, quelques ruches d’abeilles domestiques, une prairie fleurie...

Pour garder la forme et assister aux événements sportifs

La ville de Dijon apporte un soutien majeur au sport professionnel qui évolue dans l’élite française (football, rugby, basket-ball et handball) mais elle accorde également une place importante aux activités sportives contribuant au bien-être des habitants. Les dispositifs Dijon sport proposent aux publics de nombreuses activités avec des tarifs adaptés aux ressources de chaque foyer. Dijon dispose d’un patrimoine sportif dense et diversifié avec une centaine d’installations parmi lesquelles se trouvent des équipements sportifs de pointe comme : la piscine Olympique, la piscine du Carrousel avec son bassin nordique, la salle d’escalade Cime Altitude 245, le stade Gaston Gérard, le stade d’athlétisme Colette Besson et un skate-parc extérieur qui est l’un des plus grands de France. Les gymnases sont ouverts gratuitement le dimanche matin.